Gaston Floquet

Gaston Floquet était un artiste de son temps. Il connaissait très bien toutes les recherches artistiques présentes et passées. Il s’en est nourri, mais il créait à sa manière. Quand le voisin passait et lui disait ironiquement “Alors, tu fais toujours du Picasso ?”, Gaston répondait “Non, je fais du Floquet !”. Il voulait dire qu’il produisait quelque chose qui lui était spécifique. Ce n’était pas un imitateur. Chaque œuvre signée est originale, et parfois fort reconnaissable. Sa production artistique est marquée par ses origines, sa vie, sa recherche propre et son talent propre. Comme tous les artistes, son art est donc le fruit de croisements entre l’histoire de l’art, l’Histoire en général, son histoire à lui et ses explorations personnelles.
Gaston Floquet, né le 18 mai 1917 à Bar-le-Duc (Meuse) et mort le 16 avril 2001 à Saint Rigomer-des-Bois dans la Sarthe, est un artiste plasticien et un traducteur français.

Les œuvres de Gaston Floquet sont aujourd’hui présentes dans plusieurs musées : le musée d’art moderne Richard Anacréon de Grandville, le musée Tessé du Mans, les musées des Beaux-Arts et de la dentelle d’Alençon.

Son œuvre est multiforme : dessin, sculpture, peinture, collage, mais aussi textes personnels, traductions… Il paraît en tout cas difficile de le classer dans la catégorie de l’art brut, même en ne considérant que de l’extérieur cette œuvre, souvent faite de récupération, l’artiste et les manières semblant « trop savants et conscients de ce qu’ils réalisent » pour être ici ainsi classés.

Plasticien, il a intégré diverses influences artistiques de son époque. Son matériau est parfois fait d’objets divers (des ferrailles de la première guerre mondiale aux publicités des grandes surfaces actuelles). Il a créé des compressions et des assemblages de fer, d’os, de plastique, ou de matériaux mixtes, des peintures (gouache, huile, acrylique), des encres, des collages…

Comédien, il a été un Ubu roi remarqué par la presse nationale qui en souligna l’intelligence. Traducteur, il a rendu accessibles au public francophone des œuvres de Klee, Regler, Remarque, Walser, Jaspers, Buber, Schallück, Andresch, Dietrich, Andrae, Michalowsky.

Mais Gaston Floquet a aussi laissé de nombreux textes personnels, poèmes, pièces, récits, non encore édités.

Un film de Céline Migeon, « Gaston Floquet, l’Art au quotidien », illustre le personnage. Son œuvre fait aujourd’hui encore l’objet d’expositions et d’expériences à suivre, ne serait-ce que celle de La malle pédagogique.

Gaston Floquet

Gaston Floquet était un artiste de son temps. Il connaissait très bien toutes les recherches artistiques présentes et passées. Il s’en est nourri, mais il créait à sa manière. Quand le voisin passait et lui disait ironiquement “Alors, tu fais toujours du Picasso ?”, Gaston répondait “Non, je fais du Floquet !”.

Il voulait dire qu’il produisait quelque chose qui lui était spécifique. Ce n’était pas un imitateur. Chaque œuvre signée est originale, et parfois fort reconnaissable. Sa production artistique est marquée par ses origines, sa vie, sa recherche propre et son talent propre. Comme tous les artistes, son art est donc le fruit de croisements entre l’histoire de l’art, l’Histoire en général, son histoire à lui et ses explorations personnelles.
Gaston Floquet, né le 18 mai 1917 à Bar-le-Duc (Meuse) et mort le 16 avril 2001 à Saint Rigomer-des-Bois dans la Sarthe, est un artiste plasticien et un traducteur français.

Les œuvres de Gaston Floquet sont aujourd’hui présentes dans plusieurs musées : le musée d’art moderne Richard Anacréon de Grandville, le musée Tessé du Mans, les musées des Beaux-Arts et de la dentelle d’Alençon.

Son œuvre est multiforme : dessin, sculpture, peinture, collage, mais aussi textes personnels, traductions… Il paraît en tout cas difficile de le classer dans la catégorie de l’Art brut, même en ne considérant que de l’extérieur cette œuvre, souvent faite de récupération, l’artiste et les manières semblant « trop savants et conscients de ce qu’ils réalisent » pour être ici ainsi classés.

Plasticien, il a intégré diverses influences artistiques de son époque. Son matériau est parfois fait d’objets divers (des ferrailles de la première guerre mondiale aux publicités des grandes surfaces actuelles). Il a créé des compressions et des assemblages de fer, d’os, de plastique, ou de matériaux mixtes, des peintures (gouache, huile, acrylique), des encres, des collages…

Comédien, il a été un Ubu roi remarqué par la presse nationale qui en souligna l’intelligence. Traducteur, il a rendu accessibles au public francophone des œuvres de Klee, Regler, Remarque, Walser, Jaspers, Buber, Schallück, Andresch, Dietrich, Andrae, Michalowsky.

Mais Gaston Floquet a aussi laissé de nombreux textes personnels, poèmes, pièces, récits, non encore édités.

Un film de Céline Migeon, « Gaston Floquet, l’Art au quotidien », illustre le personnage. Son œuvre fait aujourd’hui encore l’objet d’expositions et d’expériences à suivre, ne serait-ce que celle de la malle pédagogique.

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