L’oratoire

Une croix était un gibet, instrument de supplice des romains. Elle est devenue pour les Chrétiens la manifestation de la piété.
À Belleray, nous avons affaire à un oratoire, petite chapelle destinée aux habitants du village.

Un peu d’histoire de France

Sous Napoléon III, c’est-à-dire entre 1852 et 1870, les hommes devaient aller faire un service militaire. Pour ce faire, ils devaient obéir au tirage au sort. Pour ceux qui avaient tiré les “mauvais numéros”, l’épreuve consistait à effectuer ce service militaire pendant 7 à 8 ans ! S’ils avaient des parents fortunés, il leur restait la possibilité de s’acheter un remplacement par un plus chanceux qu’eux. Ces remplacements faisaient l’objet d’un contrat souvent passé devant notaire et dont le montant de la transaction représentait une somme d’argent importante (10.000 à 12.000 francs de l’époque), qui n’était abordable que par les gens aisés.
Le jour du tirage au sort était un jour néfaste. Vers 10h30 du matin, les mères et les grands-mères mettaient en œuvre toute une série de pratiques pour s’attirer les faveurs du sort: prières, invocations, neuvaines, etc… Elles allumaient un cierge béni devant la statue de la Vierge.

L’histoire de cet oratoire

Une maman habitant Belleray à cette époque, pensant que son fils unique irait lui aussi, l’âge venu, “tirer au sort”, commença à amasser le plus possible d’argent afin que celui-ci puisse acheter un remplacement s’il tirait un “mauvais numéro”. Elle amassa pendant de longues années une somme rondelette. Le jour du tirage au sort arrivé, le fils s’exécuta et tira… un “bon numéro” !
Cette maman demanda aussitôt qu’un sculpteur érige, dans sa chenevière qui se trouvait à la sortie du village de Belleray vers Dugny, ce petit oratoire à la Vierge qu’elle paya avec l’argent amassé. Depuis, les habitants de Belleray appellent cet endroit “la Chapelle”.

L’oratoire

Une croix était un gibet, instrument de supplice des romains. Elle est devenue pour les Chrétiens la manifestation de la piété.
À Belleray, nous avons affaire à un oratoire, petite chapelle destinée aux habitants du village.

Un peu d’histoire de France

Sous Napoléon III, c’est-à-dire entre 1852 et 1870, les hommes devaient aller faire un service militaire. Pour ce faire, ils devaient obéir au tirage au sort. Pour ceux qui avaient tiré les “mauvais numéros”, l’épreuve consistait à effectuer ce service militaire pendant 7 à 8 ans ! S’ils avaient des parents fortunés, il leur restait la possibilité de s’acheter un remplacement par un plus chanceux qu’eux. Ces remplacements faisaient l’objet d’un contrat souvent passé devant notaire et dont le montant de la transaction représentait une somme d’argent importante (10.000 à 12.000 francs de l’époque), qui n’était abordable que par les gens aisés.
Le jour du tirage au sort était un jour néfaste. Vers 10h30 du matin, les mères et les grands-mères mettaient en œuvre toute une série de pratiques pour s’attirer les faveurs du sort: prières, invocations, neuvaines, etc… Elles allumaient un cierge béni devant la statue de la Vierge.

L’histoire de cet oratoire

Une maman habitant Belleray à cette époque, pensant que son fils unique irait lui aussi, l’âge venu, “tirer au sort”, commença à amasser le plus possible d’argent afin que celui-ci puisse acheter un remplacement s’il tirait un “mauvais numéro”. Elle amassa pendant de longues années une somme rondelette. Le jour du tirage au sort arrivé, le fils s’exécuta et tira… un “bon numéro” !
Cette maman demanda aussitôt qu’un sculpteur érige, dans sa chenevière qui se trouvait à la sortie du village de Belleray vers Dugny, ce petit oratoire à la Vierge qu’elle paya avec l’argent amassé. Depuis, les habitants de Belleray appellent cet endroit “la Chapelle”.

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